Visiter Los Angeles

La Cité des Anges

Fast-Foods à chaque coin de rue, gros pick ups et de larges rues bien symétriques en elles : bienvenue aux Etats-Unis ! (Je suis à peine dans le cliché j’en conviens).

Saviez-vous que la cité des Anges comptait 3 976 322 habitants en 2016 alors qu’elle n’était que de 11 500 en 1887 ? Complètement fou n’est ce pas ? Et pourtant. Los Angeles est bel et bien la ville la plus peuplée des USA après son opposée de la côté Est : New York.

La ville est fondée le 4 septembre 1781 par Felipe de Neve, le gouverneur espagnol de Californie, sous le nom de El Pueblo de la Reina de Los Ángeles, (« Le village de la Reine des Anges »). Auparavant se tenait à cet endroit un village d’amérindiens tongvas.

Je ne vous apprend sans doute rien en vous disant que Los Angeles signifie « les anges » en espagnol. Mais connaissez-vous les autres surnoms de la ville ? Tels que La La Land, Tinseltown ou The Big Orange ?

Be a star !

Sentez vous comme une star en foulant du pied les étoiles tombées du ciel : le Walk of Fame d’Hollywood Boulevard. Personnalités de la musique, du cinéma, de la télévision amusez-vous à chercher vos stars préférées ! Faites attention. Vous pourrez vite y passer l’après-midi car il y a non pas un mais deux trottoirs !

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Ne loupez pas le TCL Chinese Theatre situé au 6925 du Boulevard, véritable symbole. Sur son esplanade se trouvent les empreintes des mains et des pieds de pas mal d’acteurs et chanteurs aux succès mondiaux comme Frank Sinatra et Jack Nicholson. Non non ce n’est pas pour cette raison qu’il faut vous rendre devant. Mais parce que c’est un cinéma très connu ouvert en 1927. Faute de ne pas croiser de stars, vous pourrez toujours vous réconforter chez Madame Tussaud

Sur Hollywood boulevard, vous pourrez aussi faire du shopping et trouver tous les souvenirs et bibelots possibles autour de la thématique du cinéma américain. La réalité devient floue pour laisser place à un boulevard ressemblant davantage à un décor de cinéma qu’à ce que l’on connaît en Europe.

Berverly qui ? Ah oui, Beverly Hills

Osez vous balader dans le quartier de Beverly Hill. Arpenter les allées des villas aussi grands et luxueuses les unes que les autres. Mais aussi admirez la superbe végétation. Eh oui, chacune des allées de ce quartier est ornée d’une espèce de plante et d’arbres différents. C’est de cette manière que vous pouvez les différencier sans même lire le nom de la rue.

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Si vous continuez votre balade vers les hauteurs vous arriverez sur d’autres villas de star. Mais surtout, au Griffith Observatory perchée sur la colline la plus haute. Et devinez quoi ? Oui oui, c’est d’ici que vous pourrez admirer le fameux HOLLYWOOD. Les fameuses lettres de 9 mètres de haut surplombe cette vaste agglomération depuis 1923.

Prêt pour un Rodéo ? Rodeo Drive bien sûr !

En sortant de votre magnifique villa de Beverly Hills. Il vous suffira de monter dans votre voiture et descendre sur Rodeo Drive, où vous pourrez craquer sur la dernière pièce de luxe repérée sur les podiums. (Oui, quelque peu d’ironie ici, mais on ne juge pas !)

Rodeo Drive est à L.A. ce qu’est l’Avenue Montaigne à Paris. Oui enfin sans les immeubles Haussemannien. Ni l’atmosphère raffinée à la française, c’est vrai aussi. Mais qu’importe, vous n’êtes pas venu ici pour y retrouver la France ou quelconque repère européen pas vrai ?

Quartier moderne et design, le lèche-vitrine y est très agréable. Et messieurs, pendant que mesdames colleront leur petit nez contre les vitres, vous pourrez tourner les yeux vers la rue. Mais non voyons pas pour regarder les passant(e)s, mais pour vous admirer les voitures plus chères et rares les unes que les autres à chaque feu rouge. (Oui une fois encore gros cliché homme/ femme, rassurez-vous il s’agit de 2nd degré, on a le sens de la boutade ici).

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Aller on prend le large ! Ou presque…

Venice Beach : Venez comme vous êtes

Venice Beach est le quartier branché en bord de plage qui vous déconnecte complètement du tumulte de la ville et des embouteillages monstrueux connus de L.A. C’est le paradis de tous ceux souhaitant se détendre, prendre du temps pour soi et y faire les rencontres les plus diversifiées possibles !

Vous en croiserez certains en train de faire leur jogging, sport ou yoga sur la plage. D’autres en train de faire du skate au spot que vous voyez dans les films (si, si). D’autres se prélassant au soleil en train de boire une boisson au lait de soja et matcha et dégustant un sandwich veggie.

A Venice beach, c’est un peu comme le slogan du géant américain du fast food Mc Donald’s : “venez comme vous êtes”. Tous les genres, tous les styles, se croisent, et partagent à cet endroit un moment de bien être personnel et en même temps, tous ensemble.

Il n’y a pas de jugement, vous pouvez librement afficher vos différences et vos goûts. Vous pourrez croiser des looks hippies, des branchés, des looks urbains “street”, ou même des personnes ayant l’âge de vos grands-parents tatoués de la tête au pieds, pantalon déchiré et cheveux bleus. C’est un peu le coin esprit “cool” de L.A.

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Direction Sainte Monique ! Euh, Santa Monica

C’est le moment de découvrir où se termine la longue, incroyable, reconnue, fameuse…. (je laisse planer le suspense encore un peu) route 66 ! Elle traverse les Etats-Unis (et croyez-moi, ça en fait du chemin) pour se terminer sur le ponton de Santa Monica Pier.

Je vous invite à retourner en enfance quelques minutes. Prendre une glace ou une barpapa et faire un tour de grande roue pour avoir une vue à couper le souffle sur la ville et l’Océan Pacifique. Vous pouvez aussi simplement fermer les yeux et sentir cette brise, vitre intensément ce moment simple.

Je reste d’habitude le plus neutre possible (ou presque) mais je dois admettre que Santa Monica est mon quartier favoris. Lorsque vous retournez vers la ville, de nombreux restaurants vous attendent. Mais aussi d’agréables rues plus ou moins piétonnes avec de nombreuses boutiques dont certaines typiques.

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Je devance votre questionnement : oui tout à fait, je cherchais à être incognito et échapper à une horde de papparazzi.

L’originalité ça vous parle ?

Entendez “originalité” avec un grand “O”. Le concept l’emporte sur le reste.

La mode devient de l’art et l’art devient de la mode : c’est Melrose Avenue

Il y a un endroit à L.A. qui est LE temple de branchitude, du hype dernier cri, de ce look “détente” hyper élaboré en réalité, avec des fringues plus originales que rares les unes que les autres. Vous savez, le “cette paire de sneakers ? Il n’y en a que 68 dans le monde et j’ai dû acheter la dernière”. Le concept l’emporte sur le reste.

Cet endroit c’est Melrose Avenue. Chaque boutique est unique, et les choses qui y sont vendues dedans le sont souvent aussi. Vous n’acheter pas un vêtement, un simple bijoux, ou de jolies bottes. Non, non, ce n’est pas si simple que ça. Tenez vous prêt, Melrose vous réserve des surprises. Mais de bonnes surprises rassurez-vous. Vous pourrez y dénicher quelques perles rares. Vous ne serez pas déçu c’est un quartier qui vaut le détour !

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Un petit bout d’Asie aux Etats-Unis ?

Au cas où vous ne le saviez pas (et heureusement dans ce cas, je suis là pour vous l’apprendre) il y a un Chinatown mais aussi un Little Tokyo ! Avec, cela va de soi, les spécialités typiques et culinaires qui y sont associés, ainsi que les boutiques et l’atmosphère. Ces quartiers sont assez petits mais dépaysants. Pour informations ils se situent à l’autre bout de la ville, à l’opposé de Santa Monica /Venice Beach.

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Un petit creux ?

Il est temps de parler cuisine. Vous vous en doutez, je ne vais pas vous parler truffe, homard ou daurade. Ne vous méprenez pas, vous en trouver à L.A. mais à moins que ce soit des repas communs pour vous, vous savez bien qu’ils sont relativement hors de prix un peu partout.

Mais laissons de côté ces produits nobles qui sont déjà coûteux par nature et parlons plus sérieusement. Retenez que pour beaucoup de produits, il s’agit de les importer ou les travaille. En conséquence : les prix à la carte grimpent assez rapidement. Il n’y a pas vraiment de juste milieu finalement à L.A. Dès que vous souhaitez déjeuner/ dîner, entre le prix des produits, puis la taxe et le pourboire, l’addition est vite élevée.

Pour vous dire, pour une restaurant plutôt mignon ressemblant à un bistrot un peu chic 2 pizzas, une bière et un coca-cola sont revenus à plus d’une centaine de dollars (taxe et pourboire inclus). Là où dans le même type de restaurant en France cela aurait été à environ 50 euros. Et pour une véritable pizzeria en Italie près de 35 euros.

Dans un pays où le coca coûte moins cher que l’eau et que les burgers sont plus abordables que les légumes, il vous faudra faire quelques choix ou concessions. Cela dit c’est aussi le moment pour goûter la street food ou fast food à l’américaine. On en parle partout depuis toujours, autant y goûter. je vous conseille le fast food In-n-Out, très réputé à L.A., il n’y a que deux menus mais les produits sont frais. (Et à peine 15$ les deux menus, je ne vous fait pas de dessins).

Goûter aussi le real bacon bien croustillant, pancakes et tout ce qui s’en suit ! Vous dépenserez les calories en visitant la ville !

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